Lecture d’une tranchée de première ligne
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Lecture d’une tranchée de première ligne
Lecture d’une tranchée de première ligne
Cette tranchée renforcée permet la circulation à couvert derrière les tireurs qui se tiennent sur la banquette de tir. Sa particularité est d’avoir des tronçons composés de maçonneries de manière à accroître la résistance de la structure contre les tirs adverses. Ce procédé permet également de lutter contre le lessivage des terres occasionné par les conditions climatiques de la région et donc une maintenance moins conséquente pour garder ce retranchement en état. Les pierres utilisées sont locales puisque issues du sous-sol et au lieu d’être réutilisées dans l’élévation de la tranchée, elles ont été triées pour permettre cette construction qui sous-entend d’avoir recours à du ciment pour jointoyer l’ensemble.
Entrée d’abri :
Ces entrées relient un même abri souterrain dont la chambre est effondrée. Elles sont de forme ogivale de manière à augmenter leur résistance et sont renforcées par une armature en tôle galvanisée.
Poste d’observation :
Situé dans la tranchée de tir, sa localisation doit être si possible sur un point dominant et dégagé pour faciliter l’observation et donner l’alerte en cas d’activités inhabituelles, tout en étant le plus possible protégé des tirs adverses. Les créneaux d’observation sont discrets de manière à ne pas dévoiler ces structures.
Parapet :
Partie avant de la tranchée située face à l’ennemi et qui est surélevée par divers matériaux (terre, rondins, sacs à terre, plaques de tranchées…) de manière à protéger au mieux les défenseurs.
Banquette de tir :
Emplacement surélevé permettant aux fantassins d’être à bonne hauteur pour le tir.
Plaques de tranchées :
Héritées des premières protections portatives individuelles fabriquées dès l’automne 1914, ces plaques de tranchées en acier ont pour but d’assurer la protection des fantassins. Une ouverture permet l’observation du champ de bataille et le tir. De nombreuses variantes de plaques ont été fabriquées tout au long du conflit, dont certaines possédant un volet amovible de manière à protéger le guetteur/tireur.
Traverse :
Elles protégent contre les tirs obliques, d’enfilades et limitent les effets des projectiles d’artillerie, ou des grenades pouvant exploser dans la tranchée ou à proximité. L’espacement entre deux traverses est traditionnellement de 8 à 10 mètres, mais peut être rapproché en fonction de l’exposition de la tranchée aux tirs adverses.
Niche à munitions :
En plus de leur dotation individuelle en cartouches et grenades les soldats doivent disposer avec facilité de stocks supplémentaires sur la ligne de feu. Ces munitions sont stockées à l’abri de l’humidité pour ne pas perdre de leur efficacité. C’est pourquoi l’emplacement de ces niches à munitions aménagées dans le parapet est généralement habillé d’une toile goudronnée dans laquelle vient se loger une caisse en bois dans laquelle sont rangées les munitions.
Sacs à terre :
Ils servent pour l’aménagement rapide et discret d’une position.
Réseau de fil de fer :
Il est organisé en tendant au-dessus du sol, en croix et en travers, des fils de fer et de préférence des barbelés sur des piquets ou queues de cochons dépassant de 0,1 à 0,5 m du sol. Des passages sont organisés dans le réseau pour les patrouilles.
Cette tranchée renforcée permet la circulation à couvert derrière les tireurs qui se tiennent sur la banquette de tir. Sa particularité est d’avoir des tronçons composés de maçonneries de manière à accroître la résistance de la structure contre les tirs adverses. Ce procédé permet également de lutter contre le lessivage des terres occasionné par les conditions climatiques de la région et donc une maintenance moins conséquente pour garder ce retranchement en état. Les pierres utilisées sont locales puisque issues du sous-sol et au lieu d’être réutilisées dans l’élévation de la tranchée, elles ont été triées pour permettre cette construction qui sous-entend d’avoir recours à du ciment pour jointoyer l’ensemble.
Entrée d’abri :
Ces entrées relient un même abri souterrain dont la chambre est effondrée. Elles sont de forme ogivale de manière à augmenter leur résistance et sont renforcées par une armature en tôle galvanisée.
Poste d’observation :
Situé dans la tranchée de tir, sa localisation doit être si possible sur un point dominant et dégagé pour faciliter l’observation et donner l’alerte en cas d’activités inhabituelles, tout en étant le plus possible protégé des tirs adverses. Les créneaux d’observation sont discrets de manière à ne pas dévoiler ces structures.
Parapet :
Partie avant de la tranchée située face à l’ennemi et qui est surélevée par divers matériaux (terre, rondins, sacs à terre, plaques de tranchées…) de manière à protéger au mieux les défenseurs.
Banquette de tir :
Emplacement surélevé permettant aux fantassins d’être à bonne hauteur pour le tir.
Plaques de tranchées :
Héritées des premières protections portatives individuelles fabriquées dès l’automne 1914, ces plaques de tranchées en acier ont pour but d’assurer la protection des fantassins. Une ouverture permet l’observation du champ de bataille et le tir. De nombreuses variantes de plaques ont été fabriquées tout au long du conflit, dont certaines possédant un volet amovible de manière à protéger le guetteur/tireur.
Traverse :
Elles protégent contre les tirs obliques, d’enfilades et limitent les effets des projectiles d’artillerie, ou des grenades pouvant exploser dans la tranchée ou à proximité. L’espacement entre deux traverses est traditionnellement de 8 à 10 mètres, mais peut être rapproché en fonction de l’exposition de la tranchée aux tirs adverses.
Niche à munitions :
En plus de leur dotation individuelle en cartouches et grenades les soldats doivent disposer avec facilité de stocks supplémentaires sur la ligne de feu. Ces munitions sont stockées à l’abri de l’humidité pour ne pas perdre de leur efficacité. C’est pourquoi l’emplacement de ces niches à munitions aménagées dans le parapet est généralement habillé d’une toile goudronnée dans laquelle vient se loger une caisse en bois dans laquelle sont rangées les munitions.
Sacs à terre :
Ils servent pour l’aménagement rapide et discret d’une position.
Réseau de fil de fer :
Il est organisé en tendant au-dessus du sol, en croix et en travers, des fils de fer et de préférence des barbelés sur des piquets ou queues de cochons dépassant de 0,1 à 0,5 m du sol. Des passages sont organisés dans le réseau pour les patrouilles.
Frédo- Messages : 116
Date d'inscription : 11/01/2012
Re: Lecture d’une tranchée de première ligne
yes ,,, la photoch du 370.
les gars ne sont pas tres loin de notre secteur
a plus
Barth
les gars ne sont pas tres loin de notre secteur
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Barth
barth- Messages : 172
Date d'inscription : 10/01/2012
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